Les sciences dites molles, par opposition aux sciences dures, ont un énorme avantage sur ces dernières : elles permettent à n'importe qui de dire à peu près n'importe quoi sans qu'il soit possible de démontrer la fausseté de quelque affirmation que ce soit.
La toponymie fait partie de ces sciences dites molles. C'est à elle que je vais m'intéresser ici, en commençant par Samoëns.
Une petite définition pour commencer, tirée de Wikipedia :
« La toponymie (du grec tópos, τόπος, lieu et ónoma, oνομα, nom) est la science qui étudie les noms de lieux, ou toponymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés. Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), elle est l'une des deux branches principales de l'onomastique (étude des noms propres), elle-même branche de la linguistique.
Outre l'étude des noms de lieux habités (villes, bourgs, villages, hameaux et écarts) ou non habités (lieux-dits), la toponymie étudie également les noms liés au relief (oronymes), aux cours d'eau (hydronymes), aux voies de communication (odonymes, ou hodonymes). »
J'ai rassemblé ici toutes celles que j'ai trouvées dans la littérature (voir la bibliographie en fin de ce billet). Comme il est à peu près impossible, en matière de toponymie, d'apporter des preuves irréfutables tant de vérité que d'erreur, et que les experts sont partagés, chacun reste libre de choisir celle qu'il préfère.