Personnalités liées à la commune
Hyacinthe-Sigismond Gerdil (1718-1802), cardinal de l'Église catholique, né à Samoëns.
Jean-Pierre Biord (1719-1785), prince-évêque de Genève, né à Samoëns.
Jean-François Michaud (1734-1807), ingénieur en chef du Comté de Nice, né à Samoëns, père du général Alexandre Michaud, comte de Beauretour.
François-Marie Duboin (1827-1883), ancien vicaire apostolique de Sénégambie (actuel Sénégal), né à Samoëns.
Hippolyte Dubois (1827-1909), peintre français né à Nantes et décédé à Samoëns. Cet artiste de talent fut directeur de l'École des Beaux-Arts d'Alger durant 24 ans (1885-1909). Certaines de ses oeuvres sont conservées au Musée National des Beaux-Arts d'Alger.
Marie-Louise Jaÿ (1838-1925), née à Samoëns. Elle épousa Ernest Cognacq et fonda avec lui le magasin de la Samaritaine. Elle offrit à la municipalité son jardin appelé "Jardin botanique alpin La Jaÿsinia".
Née dans une famille modeste du Villard, hameau de Samoëns, le 1er juillet 1838, Marie-Louise Jaÿ (avec un tréma sur le y), âgée de 15 ans, monte à Paris, comme beaucoup Savoyards à l'époque. Elle devient vendeuse à La Nouvelle Héloïse, puis au Bon Marché. C'est à la Nouvelle Héloïse qu'elle rencontre Ernest Cognacq, qui est aussi vendeur et qui est originaire de l'ile de Ré. Elle l'épousera en 1872, alors qu'il s'est déjà mis à son compte en 1869 dans une modeste boutique, dénommée La Samaritaine, située dans une des arches du Pont Neuf. Le succès venant, ils construisent ensemble un deuxième magasin rue de la Monnaie, entre 1905 et 1910. Leur troisième magasin est construit dans le triangle Rue de Rivoli - rue du Pont Neuf - rue du Boucher. Les travaux sont terminés en 1933. A leur mort, le couple laisse une entreprise florissante de 8000 employés. A la tête d'une fortune immense et n'ayant pas eu d'enfants, ils se consacrent dans les dernières années de leur vie aux oeuvres charitables, en créant la Fondation Cognacq-Jaÿ. Mme Cognacq-Jaÿ, fidèle à son village natal, y crée le jardin alpin, construit une villa pour loger le médecin de la commune et restaure l'église.
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Les gouffres les plus profonds du monde
Le gouffre Mirolda, situé dans le massif du Criou, est la seconde cavité souterraine la plus profonde du monde après le gouffre Krubera-Voronja en Abkhasie (Caucase). Le denivelé entre son entrée supérieure (2342 m) et le fond de la cavité est de 1733 m.
Le gouffre Jean-Bernard, situé sur la montagne du Folly, figure également parmi les gouffres les plus profonds au monde : le dénivelé entre son entrée supérieure et le fond de la cavité est de 1602 m.
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Le Gros Tilleul
Le Gros Tilleul est l'arbre emblématique de Samoëns. On dit qu'il été planté pour célébrer un jugement rendu par le Duc Amédée VIII de Savoie en 1438, confirmant aux habitants de Samoëns la possession de 7 alpages (appelés "monts" ou "montagnes"), tous situés au nord du village en direction du Col de Coux, qui marque la frontière avec le Valais : Cuidex et Vigny, Oddaz, Fréterolle, Chardonnière, Folly, Bostan, l'Avouille. Ces alpages étaient nécessaires à la survie des agriculteurs du versant au soleil. Mais les habitants de Morzine et des Gets les revendiquaient aussi (logiquement d'ailleurs, car certains sont situés de l'autre côté des crêtes séparant les communes). Un autre alpage, celui de Rontine, situé au voisinage du Col de Joux-Plane, a envenimé les relations entre Samoëns, Morzine et les Gets de 1480 à 1845.
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Les neuf chapelles
>La chapelle de Chantemerle >La chapelle de l'Etelley >La chapelle des Allamands
>La Chapelle du Bérouze >La chapelle de Mathonex >La chapelle du Château
>La Chapelle de Vallon >La chapelle de Vercland >La Chapelle de Vigny
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L'eau minérale de Samoëns
La découverte d'eaux sulfureuses dans le secteur de la Suandaz (situé entre les Chavonnes et le torrent de Clévieux), ainsi que celles de Mathonex et de la Golèse, aurait pu bouleverser l'activité touristique de Samoëns.
Dès 1792, l'ingénieur Jean-François-Albanis Beaumont proposait au ministre Chaptal, "protecteur des sciences et des choses utiles", la création d'une route de Samoëns au Valais, afin de permettre une exploitation touristique et industrielle des eaux locales.
En 1834, le Docteur Demartenex signalait, dans le rapport du Préfet de Police, que les eaux de Samoëns contribuaient à combattre les "affections psoriques et herpétiques ".
La même année, Victor Delesmillière, de Vercland, vendait l'eau de la Golèse en bouteille à Paris. Cette eau, utilisée par les habitants de la région "contre les affections de la peau, de la poitrine et des intestins", a été analysée et répertoriée sous le nom d'"eau minérale naturelle sulfureuse et ferrugineuse de la Golaise".
Sources (c'est le cas de le dire) :
Pascal Roman, Samoëns, Historie et patrimoine, Éditions de l'Astronome, 2010
Journal de Pharmacie et des Sciences Accessoires, T. XXIV, 1838
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