Moi, Enkidou, fille de Vakhan der Landerland et de Una Testa de La Grande Charrière, j'ai décidé de vous proposer sur ce blog les meilleures balades et randonnées faites par moi-même, ou par mes maîtres bien-aimés, à partir du Margalier.
Je suis toute prête (toutou prête) à accueillir également les propositions d'autres baladeurs : il suffit de me les envoyer par e-mail.
Une seule règle : avoir effectivement fait la balade en question. Et si vous manquez d'inspiration, cliquez ici, ça vous aidera.
samedi 10 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
jeudi 8 décembre 2011
Une mauvaise, et une bonne nouvelle
dimanche 4 décembre 2011
dimanche 6 novembre 2011
Velouté de potimarron, chantilly safranée et copeaux de coppa
Notre voisine nous a donné l'autre jour deux magnifiques potimarrons venant de son potager. Pour leur faire honneur, j'ai réalisé la recette que je vous présente ici.
La recette - comme la photo - est tirée du blog "De vous à moi". Je l'ai seulement légèrement arrangée à ma façon.
C'est un peu de travail et de soin, mais ça n'est pas difficile du tout - même la chantilly, si vous respectez bien les consignes, est inratable. Et nous nous sommes régalés.
Ingrédients pour 4 personnes:
1 gros potimarron (ou 2 petits)
2 carottes
1 pomme de terre
1 oignon, 1 gousse d'échalote, une gousse d'ail
15 cl de crème entière liquide
100 g de coppa en fines tranches
1 pincée de safran en filaments
1 cube de bouillon
2 clous de girofle
vinaigre balsamique
noix de muscade en poudre
sel, poivre
jeudi 27 octobre 2011
L'énigme du bigarreau enfin résolue
Il s'agissait de trouver le rapport (au-delà de la rime, bien sûr) entre carreau, barreau et bigarreau.
Certains esprits subtils - ou présumés tels - ont cru avoir trouvé la solution : le margalier, qui a donné son nom au chalet objet du présent blog, est en effet l'ancêtre, et le cousin, du bigarreautier, qui donne le bigarreau, cerise douce, ferme et sucrée. Et ledit chalet se trouve être doté, depuis peu, d'une rambarde (ou balustrade) à barreaux et d'une salle de bain à carreaux. Bigarreau, barreau, carreau : ça semblait coller.
Indice n°1 :
Indice n°2 : cliquer ici.
Et si, avec ça, vous n'avez toujours pas trouvé, vous n'avez plus qu'à cliquer ici (la réponse est dans les commentaires).
Certains esprits subtils - ou présumés tels - ont cru avoir trouvé la solution : le margalier, qui a donné son nom au chalet objet du présent blog, est en effet l'ancêtre, et le cousin, du bigarreautier, qui donne le bigarreau, cerise douce, ferme et sucrée. Et ledit chalet se trouve être doté, depuis peu, d'une rambarde (ou balustrade) à barreaux et d'une salle de bain à carreaux. Bigarreau, barreau, carreau : ça semblait coller.
Mais c'était un piège !
Voici deux indices qui vous mettront sur la piste de la vraie solution.Indice n°1 :
Indice n°2 : cliquer ici.
Et si, avec ça, vous n'avez toujours pas trouvé, vous n'avez plus qu'à cliquer ici (la réponse est dans les commentaires).
samedi 22 octobre 2011
Barreaux, carreaux et bigarreaux
Les barreaux, on comprend.
Les carreaux, on comprend aussi.
Mais que viennent faire les bigarreaux dans l'affaire ?
Il y aura un point pour ceux qui trouveront la bonne réponse (il suffit de chercher dans ce blog)
mardi 26 juillet 2011
Pues amarga la verdad
Ceux et celles d'entre vous - ils sont certainement nombreux - qui ont lu intégralement ce blog depuis le premier jour, et qui ont cliqué sur tous les liens, se souviennent sans doute que le mot margalier vient de l'occitan amarga, qui signifie amère (comme l'est la cerise sauvage que produit le dit margalier). Ils ont à coup sûr écouté la chanson de Paco Ibanez Pues Amarga la Verdad (La vérité est amère), dont les paroles ont été écrites par Francisco de Quevedo y Villegas, écrivain espagnol du début du 17ème siècle. Mais, à moins qu'ils n'aient été des spécialistes de l'espagnol du 17ème siècle, il est possible que le sens de cette chanson leur ait partiellement échappé.
samedi 23 juillet 2011
Un balcon pour Noël
Il se passe plein de choses à l'intérieur (des cloisons, toutes sortes de tuyaux, de plombier, d'électricien ...), mais ça n'est pas très intéressant d'un point de vue picturesque (et pourquoi n'aurais-je pas le droit d'inventer des mots ?).
Vu de dehors, la nouveauté, c'est le balcon. Ni en forêt, ni sur la mer, mais au soleil quand il y en a.
Et voici, à propos, le proverbe du jour : Noël au balcon, enrhumé comme un con.
Vu de dehors, la nouveauté, c'est le balcon. Ni en forêt, ni sur la mer, mais au soleil quand il y en a.
Et voici, à propos, le proverbe du jour : Noël au balcon, enrhumé comme un con.
samedi 11 juin 2011
samedi 14 mai 2011
vendredi 6 mai 2011
jeudi 5 mai 2011
Une petite distraction en passant
Ca n'a absolument rien à voir avec le sujet. Mais je profite de ce blog pour partager avec vous ce pur chef-d'oeuvre créé par Enkidou.
samedi 30 avril 2011
jeudi 21 avril 2011
Après le kègne, le bouscolin
(ou, en français : après le maçon, le charpentier).
Cliquer sur la photo pour voir le diaporama complet.
Cliquer sur la photo pour voir le diaporama complet.
Des saisons et des jours ... en mourmé
Les mois
janvier : jhalieu (de gelée)Les saisons
février : frêdieu (de froid ?)
mars : sènieu (de sènâ, semer)
avril : grannieu (de graines ?)
mai : fleirieu (de fleurs ?)
juin : fènieu (de foins ?)
juillet : meihenieu (de mèhenâ, moissonner)
août : vogieu (de vogue, la fête du 15 août ?)
septembre : magnolieu (cf. magnolâ, vendanger ; de magne, vin)
octobre : couilleu (de couilli, récolter)
novembre : follieu (de feuilles ? cf. folliaret, automne)
décembre : çharfieu (pas du char de Saint-Nicolas, mais du patois charfà, chauffer )
printemps : smaret (de smarâ, labourer)
été : forcançhe (de canche, synonyme de foin ?)
automne : folliaret (cf. follieu, novembre ; de feuilles ?)
hiver : crépioti (cf. crépiotâ, faire froid)
samedi 16 avril 2011
mercredi 13 avril 2011
Et voici les sept montagnes !
Certains prétendent que les sept montagnes de Samoëns n'ont rien à voir avec les alpages attribués aux Septimontains par notre cher Amédée VIII, le premier Duc de Bourgogne, mais sont ni plus ni moins que les sept sommets qui entourent le bourg (voir ici pour plus de détails).
En principe, si tout fonctionne comme prévu, vous verrez apparaître le nom du sommet concerné en plaçant votre souris dessus.
En principe, si tout fonctionne comme prévu, vous verrez apparaître le nom du sommet concerné en plaçant votre souris dessus.
dimanche 3 avril 2011
La prière des Frahans
Kègne, Frahan é Bouskolin,
Le Bon Jhère gremèye nutron bègne.
Bèlotin toti pèr nutrou urgne,
nutro drinne é nutrou mèlyès.
Bèlotin man i folyame
é ke le Bon Jhère aspelyè nutra bèlotura.
Bènè Mannedine é sou mèlyès,
bènè nutra Mâca de toti klarè,
ô nutron Bon Jhère !
Maçons, tailleurs de pierres et charpentiers,
Le Bon Dieu nous regarde.
Prions tous pour nos parents
nos femmes et nos enfants.
Prions comme il faut,
et que le Bon Dieu entende notre prière.
Bénis Samoëns et ses enfants,
bénis notre travail de tous les jours,
ô notre Bon Dieu !
samedi 26 mars 2011
Samoëns, le pays des hommes tranquilles aux sept montagnes
Le premier document écrit connu sur lequel apparaît, sous la forme Samoen, le nom de la ville de Samoëns, date de 1167 : il s'agit de la charte par laquelle l'évêque de Genève Arducius (ou Ardutius) de Faucigny fait don de l'église de Samoëns, c'est-à-dire de ses revenus, à l'abbaye de Sixt, fondée et dirigée par son frère Ponce de Faucigny (personne ne semble avoir à l'époque accusé l'évêque d'abus de bien ecclésial, ni de prise illégale d'intérêt !).
Jusqu'au XIXème siècle, on trouve les graphies Samoyn, Semoeng, Samoën, Samoen, Samoeng, .... Le "s" final, ainsi que le tréma sur le e, ne sont définitivement fixés qu'au XIXème siècle - ce qui corrobore, au passage, le fait que Samoëns se prononce Samoin - ce qui, toujours au passage, permet de reconnaître immédiatement les touristes, qui prononcent le plus souvent Samoinsse, même lorsqu'ils ne viennent pas de Marseille.
samedi 19 mars 2011
Où va-t-on mettre le tas ?
(Cliquer sur l'image pour voir l'histoire en entier)
Et voici les images du trou et du tas (cliquer sur l'image ci-dessous pour voir les autres photos).
Et voici les images du trou et du tas (cliquer sur l'image ci-dessous pour voir les autres photos).
lundi 28 février 2011
De l'origine (supposée) du mot "margalier"
La margàla, qui se prononce "margale" (le a final, suffixe du féminin, ne se prononce pas), est l'un des mots utilisés en Savoie et Haute-Savoie pour désigner le fruit du cerisier sauvage, ou merisier.
Le margalier est donc l'arbre qui produit la margàla.
Le mot margalier peut être rapproché d'amarugièr et d'amargasson, deux mots occitans qui désignent le merisier, tous deux dérivés de l'adjectif amar, amer, ou du verbe amargar, être amer (curieusement, le verbe s'amargar signifie se sauver, ce qui semble n'avoir rien à voir). Et en espagnol (comme en catalan), amarga signifie amère. Comme dans le poème de Francisco Quevedo, mis en musique et chanté par Paco Ibanez, Es amarga la verdad (La vérité est amère).
(Pour écouter la chanson, cliquer ICI).
Le margalier est donc l'arbre qui produit la margàla.
Le mot margalier peut être rapproché d'amarugièr et d'amargasson, deux mots occitans qui désignent le merisier, tous deux dérivés de l'adjectif amar, amer, ou du verbe amargar, être amer (curieusement, le verbe s'amargar signifie se sauver, ce qui semble n'avoir rien à voir). Et en espagnol (comme en catalan), amarga signifie amère. Comme dans le poème de Francisco Quevedo, mis en musique et chanté par Paco Ibanez, Es amarga la verdad (La vérité est amère).
(Pour écouter la chanson, cliquer ICI).
dimanche 27 février 2011
Au fait, qu'est-ce qu'un margalier ?
Margalier [n. m.] : en Haute-Savoie, « cerisier sauvage » (Prunus avium).
Le prunus avium, ou "cerisier des oiseaux", est aussi appelé merisier. Il a donné naissance aux cerisiers cultivés appelés guignier (dont le fruit est la guigne) et bigarreautier (dont le fruit est le bigarreau).
Le prunus avium, ou "cerisier des oiseaux", est aussi appelé merisier. Il a donné naissance aux cerisiers cultivés appelés guignier (dont le fruit est la guigne) et bigarreautier (dont le fruit est le bigarreau).
Et on l'appela "Le Margalier"
(sur l'air des Copains d'abord)
Nota. La Ballade du Margalier est un pot-pourri des noms proposés par les participants au concours "Comment qu'on va ben l'appeler ce chalet".
Le soir devant la cheminéeLa Ballade du Margalier
De la Ripaille ce chaletMais c'est quand même le plus beauLe Margalier
Posé là, au pied du CriouComme un nid doux ensoleilléC'est le refuge des BrelouLe Margalier
De temps à autre l'un ou l'unePris d'un désir bien singulierS'en va pour cueillir des ambrunesAu Margalier
Et si quelqu'un est à l'abadeIl n'oublie jamais ses souliersPour aller faire une baladeAu Margalier
Alors là c'est vraiment le piedEt l'on s'amuse comm' des fousAu Margalier
On se réchauffe la plant' des pieds
Et pareill'ment le bout du nez
Au Margalier
Des chalets j'en ai vus beaucoup
Des centain' et mêm' des milliers
Mais le seul qui vaille le coup
C'est Le Margalier
Posé là, au pied du Criou
Comme un nid doux ensoleillé
C'est le refuge des Brelou
Le Margalier
Nota. La Ballade du Margalier est un pot-pourri des noms proposés par les participants au concours "Comment qu'on va ben l'appeler ce chalet".
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